Weekend de méditation                                                 A l’écoute de Christiane Singer

La parole de Christiane Singer, écrivaine, conférencière, décédée en 2007, résonne dans nos cœurs, que nous l’ayons côtoyée ou pas. Elle invitait une réponse personnelle, en nous-mêmes. Elle s’est révélée « initiatrice » et accompagnatrice à la vie, à la mort.

Auteur d’Une passion, d’Eloge du mariage, de l’engagement et autres folies et Derniers fragments d’un long voyage, elle a fait œuvre d’accompagnement spirituel par le feu de ses convictions et l’authenticité de ses appels. Inlassablement elle affirmait, et affirme encore,  ce qui nous lie et relie sans jamais se briser : le fil de la merveille.

Marie Milis, professeur et auteur de nombreux ouvrages sur la pratique de l’autolouange, était une grande amie de Christiane Singer. C’est elle qui présentera l’essentiel de son message et animera les moments de méditation à partir de la lecture de quelques passages clés de textes inédits.

Léonard Appel, auteur de Montre-toi vivant. En dialogue avec Christiane Singer

Nous sommes des milliers à avoir vécu un vrai dialogue avec Christiane Singer. La parole qu’elle portait en elle n’était aucunement doctrinaire ni d’ailleurs théorique. Elle la vivait elle-même et elle la proclamait : sauvegardez la vie ! Devenez vivants ! Cet appel vécu et répété, elle le déclinait dans toutes les situations où elle était invitée à témoigner. Elle pouvait ainsi se laisser aller dans une tirade contre la corruption par l’image et l’habitude des distractions, pour sauver la fraîcheur de l’émotion, la ferveur du cœur et l’art de la présence – et au-delà, la fierté dans la solitude et la souveraineté de l’être humain.

Dans tous ses séminaires elle invitait à percevoir au-delà des anecdotes de nos biographies le fil de la merveille et à réparer le monde – du moins la roulotte qui habite notre errance, la cabane qui nous protège de la pluie, les quelques mètres carrés où nous nous tenons.

Ce qui nous intéresse, c’est d’être rappelé à l’essentiel : devenons les témoins de la merveille du monde créé et non les témoins perfides et consentants de son naufrage.

Pour qu’une parole vivante ne s’éteigne pas, il faut des passeurs. Nous devenons nous-mêmes porteurs de cette parole, de façon peut-être moins éclatante, moins repérable – porteurs du sens de la justice, de la vénération de la vie, de la relation créatrice et de l’amour généreux, porteurs d’un cœur de compassion, porteurs du divin.